Soirée OENEO « Vin et Cinéma » au Cinéma 28 à Montmartre

C’est sur la butte de Montmartre, au cœur du charmant cinéma Studio 28, datant de 1928, que le groupe OENEO a accueilli ses invités, le jeudi 15 septembre 2016, pour une soirée exclusive, mettant à l’honneur « Vin et Cinéma », deux thèmes étroitement liés et passionnants.

A cette occasion, ont pu être dégustés les deux vins rouges Nuits-SaintGeorges 2014 de David Duband et Sociando Mallet 2011 du Château Sociando Mallet, les deux vins blancs Puligny-Montrachet 1er Cru « Champ Canet » 2012 d’Olivier Leflaive et le Pinot Gris Rosenberg 2014 de Barmès Buecher, ainsi que les champagnes Brut et Rosé Grand Vintage 2008 de Moët et Chandon. Toutes ces marques font confiance au groupe OENEO et ses quatre entités Seguin Moreau, Vivelys, Diam et Piedade.

Les convives ont ensuite visionné un court métrage drôle et émouvant, mettant en exergue la place du vin dans les grands classiques du cinéma français. Enfin, l’intervention de Frédéric Mitterrand sur le thème « Vin et Cinéma » et sur l’œuvre d’Alfred Hitchcock, ponctuée d’anecdotes passionnantes, a fait plonger la salle dans l’univers extraordinaire du grand réalisateur.

Une belle introduction avant la projection du film «Les enchainés », considéré comme l’un des chefs d’œuvre d’Alfred Hitchcock, sorti en 1946, avec au casting Cary Grant et la belle Ingrid Bergman. Un retour dans le temps, pour le moins surprenant et toujours captivant. Pour finir en beauté, le vin rouge biodynamique, Château des Bachelards Fleurie 2014, du domaine de Bernard Burtschy a été remis aux invités.

«LE VIN ET CINEMA » VU PAR BERNARD BURTSCHY

« Vin et cinéma sont faits pour s’entendre, car ils représentent la vie. La vie est drôle comme Jacquouille le Fripouille qui fait son entrée dans la cave de Jacques-Henri dans les « Visiteurs», tournée en dérision avec Louis de Funès dans la scène culte de «Le vin au restaurant », ou encore polémique avec Jonathan Nossiter dans « Mondovino ». Dans les « Enchaînés» d’Alfred Hitchcock, le secret est dans la cave à vin et causera la perte d’Ingrid Bergman. Souvent anecdotique, il apporte toujours une touche de sophistication comme dans James Bond et ses grands champagnes, mais il en est aussi le héros comme dans le «Festinde Babette » ou comme dans le trop méconnu « Sideways», un film à petit budget qui a trouvé son public. Les acteurs de cinéma ne se sont pas trompés, car à l’instar de Gérard Depardieu, Brad Pitt, Angelina Jolie ou Carole Bouquet, ils investissent dans les vignobles tout comme le metteur en scène Francis Ford Coppola. Ce n’est pas un hasard. Le vin est culture, civilisation, il se retrouve dans tous les arts, donc forcément dans le « septième art ». Vin comme cinéma ont vocation d’universalité. Il est vrai que, comme Winston Churchill, « dans la victoire, je le mérite, dans la défaite, j’en ai besoin ». La vrai vie, quoi.»